BDL #001 đ Le management situationnel selon Rick Grimes
đ Le management situationnel đ La revue de presse Management â± Organisation: 1 rappel sur la priorisation đ€ Lâexemple du management situationnel de Rick Grimes đ Mon livre du moment: « The One Thing » de Gary Keller

Bienvenue dans cette newsletter #1 de la nouvelle version de Manager Pro !
Fin octobre, jâai donnĂ© 6h de cours en amphithĂ©atre aux Ă©tudiants de 3e annĂ©e de lâĂ©cole dâingĂ©nieurs Unilasalle-ESIEE Amiens.
CâĂ©tait mon premier cours de management Ă une population de jeunes (dâhabitude ceux que jâaccompagne sont plus expĂ©rimentĂ©s) et je me suis demandĂ© comment les intĂ©resser Ă une matiĂšre quâils nâont pas encore pratiquĂ© dans la vie.
Et ce soir, je me suis dit en regardant un petit épisode de la série « Walking Dead »:
Et si lors du prochain TD je leur faisais un parallÚle entre le management  et Rick Grimes, le héros de cette série?
Je vous parlerai dans cette news du management situationnel (sujet du cours) et  je vous parlerai de Rick Grimes pour les plus assidus.
Du coup, aujourdâhui au programme de cette newsletter:
- đ Le management situationnel
- đ La revue de presse Management
- â± Organisation: 1 rappel sur la priorisation
- đ€ Lâexemple du management situationnel de Rick Grimes
- đ Mon livre du moment: « The One Thing » de Gary Keller
Le management situationnel
Nous devons la théorie du management situationnel à Paul Hersey et Kenneth Blanchard dans la fin des années 80.
Leurs travaux partent de la notion d'autonomie de chacun des collaborateurs ou de l'équipe et stipulent le postulat de base suivant:
Le manager doit repérer les niveaux d'autonomie de ses collaborateurs pour adapter son style de management à chacun.
Le manager a donc la responsabilitĂ© du dĂ©veloppement de lâautonomie des membres de son Ă©quipe.
Ensuite le management, pour ĂȘtre vecteur d'efficacitĂ© et de succĂšs, doit s'adapter en permanence.
On parle alors de leadership/management situationnel.
Il n'y a pas de bon ni de mauvais style.
Tout est question de circonstances, de situations et personnalités impliquées.
Définissons d'abord l'autonomie
Hersey et Blanchard définissent l'autonomie comme étant la somme de la motivation de la personne (veut elle faire) et de la compétence (sait elle faire).
Pour ma part, j'y rajoute aussi une 3e composante: a t elle les moyens de faire (ressources externes Ă elle mĂȘme)
AUTONOMIE = MOTIVATION + COMPETENCE (+ MOYENS)
L'autonomie de chaque individu est, selon nos 2 comparses, définie en 4 catégories (A1 à A4).
- A1: lâautonomie du collaborateur est trĂšs faible : son niveau de compĂ©tence et de motivation sont faibles.
- A2: lâautonomie est faible : la personne est motivĂ©e, mais elle manque encore de compĂ©tences.
- A3: lâautonomie est moyenne : la personne a les compĂ©tences nĂ©cessaires, mais a une motivation faible ou moyenne ou veut faire Ă sa façon.
- A4: lâautonomie est forte : le collaborateur possĂšdes les compĂ©tences, et une forte motivation.
Les styles de management
Hersey et Blanchard ont alors identifié 4 postures managériales à mettre en face de chacune des autonomies.
- S1 (ou M1): Style directif :Le manager fixe les objectifs et le cadre de mission de façon trĂšs prĂ©cise, il donne des consignes en expliquant lâorganisation, sans AUCUNE nĂ©gociation possible.
- S2 (ou M2): Style persuasif/explicatif :  Le manager va choisir la méthode pédagogique, et va suivre son collaborateur en expliquant chaque décision et en validant les acquis.
- S3 (ou M3): Style participatif :  Le manager fait participer le collaborateur à la décision en lui posant des questions ouvertes sur les solutions.
- S4 (ou M4): Style dĂ©lĂ©gatif : Le manager fixe le cadre et laisse lâautonomie Ă son collaborateur. Il contrĂŽle et fĂ©licite.